Diet In The City

Alexandre Grzeczka

Expert en changement de comportement alimentaire depuis 1998

Faim ou envie de manger ?



Pour éviter de prendre 10kg pendant le confinement, fais-moi confiance pour y voir clair (ou Sophie).
1er conseil : faire la différence entre la faim et l’envie de manger
Une série diététique légère à consommer sans modération


3 questions à se poser avant ses résolutions de début d'année


Une année qui se termine, une autre qui commence, c’est le moment que nous choisissons pour réfléchir à nos « résolutions ». Pourrons-nous les tenir ? Et si oui, lesquelles ? Quels sont les facteurs de réussite ? Ces souhaits de changement découlent systématiquement de notre « bilan annuel », mais comment le réaliser au mieux ? Voici 3 questions à se poser en ce début d’année :
  1. Qu’est-ce qui s’est bien passé ?
    C’est le moment d'évaluer vos progrès au quotidien, de passer en revue vos réussites et d’identifier les situations où vous avez ressenti du plaisir, de la satisfaction et du bonheur.
  2. Qu’est-ce qui ne s’est pas aussi bien passé que prévu ?
    Il y a eu de moins bons moments : de la surprise, de la tristesse, de la frustration et même de la colère. Ces émotions désagréables vous forcent à sortir de votre zone de confort, et vous offrent une opportunité de mieux vous connaitre pour mieux les gérer.
  3. Sur quoi ai-je envie de travailler cette année ?
    Il y a des domaines dont vous aimeriez reprendre le contrôle, des situations que vous ne souhaitez pas, ou plus, vivre et des compétences que vous pourriez approfondir. Ce sont désormais vos priorités.
Plonger dans les 12 derniers mois ce n’est pas uniquement regarder en arrière, ou vous comparer à des standards ; c’est surtout aller de l’avant en mettant en adéquation vos actions avec vos choix afin de pouvoir « vivre la vie que vous avez envie de vivre ».

A propos de l'auteur :


3 raisons de ne PAS faire de régime pendant les fêtes !


Noël, Nouvel An... période de l'année redoutée par toute personne soucieuse de son alimentation et de sa santé ; repas copieux, plats traditionnels trop gras et trop salés…
Que faire ? Se priver ou céder à la tentation ? La culpabilité nous guetterait-elle ?
Voici 3 raisons de ne PAS se priver :
  1. Parce que vous l'avez mérité ! Profitez de ces moments conviviaux, avec ceux que vous aimez. Pas question de rester à l'écart, de se démarquer ; manger est un acte social et l'objectif de ces réunions familiales est de jouir de l'instant présent !
  2. Parce que c'est bon ! Impossible de passer à côté d'une table joliment décorée et d'ignorer ces parfums et bonnes odeurs de cuisson. SA.VOU.REZ ! Faîtes honneur à ces produits nobles, préparés avec amour. La frustration n'est pas invitée cette année !
  3. Parce que c'est exceptionnel ! 4 repas au maximum ; certes ils sont rapprochés mais dès le 02 janvier, nous repartirons sur notre routine habituelle d'aliments peu gras et peu sucrés préparés simplement. Tout se rééquilibrera tout seul !
La clé est certainement là : mangez sereinement ce qu'il y a le 24, le 25, le 31 et le 01er. Quant aux autres jours, pas d'excès, mangez simplement comme vous savez faire.
Faîtes-vous confiance !
Joyeuses fêtes à tous !

A propos de l'auteur :

Equilibre gourmand !


Voici les 5 clés de l'équilibre alimentaire gourmand !
1) Savoir reconnaître les aliments TROP GRAS et TROP SUCRES ;
On peut reconnaître un produit trop gras ou trop sucré en lisant les valeurs nutritionnelles sur l'étiquette :
  • s'il contient plus de lipides que de protéines, il est trop gras ;
  • s'il contient plus de glucides simples (« dont sucre ») que de protéines, il est trop sucré.
On peut garder à l'esprit des valeurs d'aliments simples, pour pouvoir comparer :
  • un morceau de 100g de viande contient environ 20g de protéines ;
  • une pomme contient 20g de glucides (80Cal) ;
  • ¼ de baguette (60g) contient 30g de glucides ;
  • une cuillère à soupe d'huile végétale contient 10g de lipides (90Cal).
Les aliments trop gras sont : les charcuteries, les fromages, les fritures, les produits panés ou sautés, les beignets, les feuilletés, les pâtisseries, les chips, la mayonnaise…
Les aliments trop sucrés sont : les confiseries, les sodas, les céréales de petit-déjeuner, les biscuits, les pâtisseries, les desserts lactés, le sucre dans le café ou le thé…
2) Savoir différencier FAIM et ENVIE de manger ;
La faim est un besoin irrépressible de consommer des aliments ; on est capable de manger un aliment que l'on n'aime pas quand on a faim.
L'envie de manger est souvent liée à une émotion positive ou négative : joie ou tristesse, colère, convivialité ou ennui…
Une solution : manger ce qui fait envie quand on a faim.
3) Savoir différencier ECART et EXCES ;
Un écart c'est manger un aliment que l'on ne mange pas au quotidien parce qu'il est trop gras ou trop sucré, c'est à dire de façon exceptionnelle.
Un excès c'est manger une portion plus importante que ce dont on a besoin pour être rassasié, se resservir par exemple.
4) Savoir différencier QUOTIDIEN et EXCEPTION ;
Ce que l'on mange chaque jour a un impact sur la santé ; par exemple, on observe une prise de poids lorsqu'on fait plus de 3 écarts dans la semaine (c'est-à-dire plus de la moitié de la semaine).
Les aliments trop gras et/ou trop sucrés peuvent être consommés ponctuellement dans la semaine, mais pas au quotidien.
5) Savoir ASSOCIER les aliments ;
Il y a plusieurs façon de structurer un repas, c'est-à-dire d'associer les aliments ou les groupes d'aliments. De manière général, on peut ne pas manger au même repas :
  • charcuterie et viande ;
  • pâtisserie (ou crème glacées) et féculents ;
  • fromage et dessert lacté (yaourt, fromage blanc, petits-suisses, entremet, crème …).

J'interviens au Château de Chamerolles, dans le Loiret, les 12, 13, 19 et 20 octobre 2013 à l'occasion de l'évènement "Cuisine Au Château" sur le thème "Nutrition & Gourmandise" ; je réponds aux questions de tous les gourmands qui veulent aussi prendre soin d'eux. J'ai synthétisé mes conseils dans une série de 5 billets postés cette semaine.

A propos de l'auteur :

L'essentiel Nutrition



Manger c'est consommer des aliments d'origine animale et végétale à des fins énergétique et nutritionnelle, pour apporter tous les nutriments indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.
Les « macro » nutriments : les protéines, les glucides, les lipides qui sont énergétiques, et les fibres qui sont non-énergétiques.
  • Les protéines : d'origine animale ou végétale, elles servent au maintien de la masse musculaire, elles sont essentielles à la cicatrisation et nécessaires aux défenses de l'organisme.
  • Les glucides : essentiellement d'origine végétale, ils sont complexes (encore appelés sucres lents) ou simples (ou sucres rapides) ; ils ont un rôle de carburant, c'est-à-dire de fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement du cerveau des organes et des muscles.
  • Les lipides : aussi appelés « graisses », ils sont d'origine animale ou végétale, saturés ou insaturés, ils servent de carburant ET de matières premières. Ils sont nécessaires à l'intégrité du système nerveux et des membranes cellulaires, ainsi qu'à la régénération de la peau.
  • L'eau : Boire un verre d'eau par heure pour éviter la panne sèche ; permet de maintenir la pression artérielle, permet d'évacuer les déchets et d'amener l’oxygène et les nutriments au cerveau et aux organes.
Les « micro » nutriments : les vitamines (vitamine C, vitamine D...) et les minéraux (fer, calcium, magnésium, sodium, potassium...) qui sont non-énergétiques.

J'interviens au Château de Chamerolles, dans le Loiret, les 12, 13, 19 et 20 octobre 2013 à l'occasion de l'évènement "Cuisine Au Château" sur le thème "Nutrition & Gourmandise" ; je réponds aux questions de tous les gourmands qui veulent aussi prendre soin d'eux. J'ai synthétisé mes conseils dans une série de 5 billets postés cette semaine.

A propos de l'auteur :

Le plaisir de manger

C'est le plaisir qui conditionne toutes nos activités ; comment ça marche ?

Le plaisir neurobiologique
Manger, boire, comme les autres besoins vitaux, sont des activités essentielles pour la survie de l’individu et de l’espèce. Au cours de l’évolution, la sélection naturelle a associé à ces comportements de fortes sensations de satisfaction.
Il existe une attirance innée pour deux caractéristiques associées, dans la nature, à une haute densité énergétique : le goût sucré et la texture grasse.
Un véritable « circuit de la récompense » s’est donc développé pour favoriser ces comportements reliés à nos besoins fondamentaux. Ce circuit s’est ensuite élargi pour nous inciter à répéter les expériences plaisantes apprises au cours de la vie. Par exemple, chez le nourrisson, la douloureuse expérience de la faim cède la place à l'apaisement de la satiété.
Le « circuit de la récompense » est donc au cœur de notre activité mentale et oriente tous nos comportements.
Le plaisir socio-culturel
Le plaisir résulte de la rencontre de quatre composantes :
  • l'« histoire » du produit – ce qui permet de nous sentir issu ou partie d'un groupe, en évoquant les producteurs, le paysage d'où il est issu, les dimensions affectives et symboliques qui l'entourent, la réapparition de souvenirs agréables associés à des consommations antérieures ;
  • les sensations gustative (saveurs, texture, arômes) et sensorielle (couleurs, bruits) qui provient des qualités organoleptiques du produit ;
  • le partage dans « l'ici et maintenant » d'une convivialité, ou susceptible d'exprimer des appartenances ou des inclusions à un groupe, de signifier du lien social ;
  • le plaisir alimentaire se construit ; on apprend des rituels, des règles qui seront nécessaires par la suite pour profiter de la subtilité de l'aliment, pour évaluer ses qualités et ses défauts afin de le comparer aux autres. Tous les sens sont en éveil avant de commencer à manger.
Au final, le plaisir de manger c'est regarder, respirer, toucher, écouter, rêver et goûter.

J'interviens au Château de Chamerolles, dans le Loiret, les 12, 13, 19 et 20 octobre 2013 à l'occasion de l'évènement "Cuisine Au Château" sur le thème "Nutrition & Gourmandise" ; je réponds aux questions de tous les gourmands qui veulent aussi prendre soin d'eux. J'ai synthétisé mes conseils dans une série de 5 billets postés cette semaine.

A propos de l'auteur :

Le sens du gout



Nous avons tous nos saveurs préférées liées à :
  • des sensations comme l’aspect, l’odeur, la saveur, l’arôme, la texture, le croquant, la température de l'aliment… ;
  • la vue, la mémoire, la senteur, le plaisir ;
  • l'ambiance, notre humeur, notre appétit... ;
  • l'éducation, les pratiques culturelles et nos habitudes alimentaires ;
  • des facteurs génétiques.
Il est probable que le goût soit en grande partie construit socialement par l'environnement et le mode de vie.
Une infinité de saveurs
Grâce à la salive, les aliments libèrent des substances sapides qui se fixent sur les récepteurs chimiques de la langue. Chacun d’eux peut capter plusieurs dizaines de substances distinctes et il n’est pas spécialisé dans la perception d’une seule saveur. Nos papilles ne se limitent pas à transmettre quatre saveurs sucrée, salée, acide et amère. Nous percevons en réalité un continuum gustatif qui résulte de nombreuses saveurs mais nous disposons de peu de mots pour exprimer la diversité de sensations.
En réalité donc, un aliment n'a pas de goût, mais il est constitué d'un assemblage de molécules qui possèdent chacune un goût.
Goûter un aliment c'est le reconnaître par tous les sens :
  1. La vue est le premier sens qui nous renseigne sur ce que nous mangeons : l’aspect est très important, il donne une idée du goût. Il agit sur l’acceptation ou le refus de l’aliment. Il permet également le déclenchement de la salivation importante pour la gustation.
  2. L’olfaction directe qui précède la mise en bouche renseigne sur l’odeur ou le fumet des aliments. L’odorat est aussi un sens très déterminant dans nos choix alimentaires et dans la sensation du goût.
  3. Dans la cavité buccale, les saveurs apportées par les molécules sapides sont captées par les bourgeons du goût. Des récepteurs non gustatifs intègrent aussi des informations sur la texture et la température des aliments.
  4. Le goût est essentiellement perçu par l’olfaction rétro nasale. Les arômes libérés dans la bouche par la mastication remontent vers la cavité nasale et stimulent les cellules nerveuses de l’odorat.
En général, il existe une prédisposition génétique liée à la préservation de l'organisme :
  • à l'attirance pour le goût sucré (synonyme d'apport énergétique) ;
  • à l'aversion pour le goût amer (synonyme de toxicité).

J'interviens au Château de Chamerolles, dans le Loiret, les 12, 13, 19 et 20 octobre 2013 à l'occasion de l'évènement "Cuisine Au Château" sur le thème "Nutrition & Gourmandise" ; je réponds aux questions de tous les gourmands qui veulent aussi prendre soin d'eux. J'ai synthétisé mes conseils dans une série de 5 billets postés cette semaine.

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