Diet In The City

Alexandre Grzeczka

Expert en changement de comportement alimentaire depuis 1998

Les autres billets concernant : "Plaisir"

3 raisons de ne PAS faire de régime pendant les fêtes !


Noël, Nouvel An... période de l'année redoutée par toute personne soucieuse de son alimentation et de sa santé ; repas copieux, plats traditionnels trop gras et trop salés…
Que faire ? Se priver ou céder à la tentation ? La culpabilité nous guetterait-elle ?
Voici 3 raisons de ne PAS se priver :
  1. Parce que vous l'avez mérité ! Profitez de ces moments conviviaux, avec ceux que vous aimez. Pas question de rester à l'écart, de se démarquer ; manger est un acte social et l'objectif de ces réunions familiales est de jouir de l'instant présent !
  2. Parce que c'est bon ! Impossible de passer à côté d'une table joliment décorée et d'ignorer ces parfums et bonnes odeurs de cuisson. SA.VOU.REZ ! Faîtes honneur à ces produits nobles, préparés avec amour. La frustration n'est pas invitée cette année !
  3. Parce que c'est exceptionnel ! 4 repas au maximum ; certes ils sont rapprochés mais dès le 02 janvier, nous repartirons sur notre routine habituelle d'aliments peu gras et peu sucrés préparés simplement. Tout se rééquilibrera tout seul !
La clé est certainement là : mangez sereinement ce qu'il y a le 24, le 25, le 31 et le 01er. Quant aux autres jours, pas d'excès, mangez simplement comme vous savez faire.
Faîtes-vous confiance !
Joyeuses fêtes à tous !

A propos de l'auteur :

Le plaisir de manger

C'est le plaisir qui conditionne toutes nos activités ; comment ça marche ?

Le plaisir neurobiologique
Manger, boire, comme les autres besoins vitaux, sont des activités essentielles pour la survie de l’individu et de l’espèce. Au cours de l’évolution, la sélection naturelle a associé à ces comportements de fortes sensations de satisfaction.
Il existe une attirance innée pour deux caractéristiques associées, dans la nature, à une haute densité énergétique : le goût sucré et la texture grasse.
Un véritable « circuit de la récompense » s’est donc développé pour favoriser ces comportements reliés à nos besoins fondamentaux. Ce circuit s’est ensuite élargi pour nous inciter à répéter les expériences plaisantes apprises au cours de la vie. Par exemple, chez le nourrisson, la douloureuse expérience de la faim cède la place à l'apaisement de la satiété.
Le « circuit de la récompense » est donc au cœur de notre activité mentale et oriente tous nos comportements.
Le plaisir socio-culturel
Le plaisir résulte de la rencontre de quatre composantes :
  • l'« histoire » du produit – ce qui permet de nous sentir issu ou partie d'un groupe, en évoquant les producteurs, le paysage d'où il est issu, les dimensions affectives et symboliques qui l'entourent, la réapparition de souvenirs agréables associés à des consommations antérieures ;
  • les sensations gustative (saveurs, texture, arômes) et sensorielle (couleurs, bruits) qui provient des qualités organoleptiques du produit ;
  • le partage dans « l'ici et maintenant » d'une convivialité, ou susceptible d'exprimer des appartenances ou des inclusions à un groupe, de signifier du lien social ;
  • le plaisir alimentaire se construit ; on apprend des rituels, des règles qui seront nécessaires par la suite pour profiter de la subtilité de l'aliment, pour évaluer ses qualités et ses défauts afin de le comparer aux autres. Tous les sens sont en éveil avant de commencer à manger.
Au final, le plaisir de manger c'est regarder, respirer, toucher, écouter, rêver et goûter.

J'interviens au Château de Chamerolles, dans le Loiret, les 12, 13, 19 et 20 octobre 2013 à l'occasion de l'évènement "Cuisine Au Château" sur le thème "Nutrition & Gourmandise" ; je réponds aux questions de tous les gourmands qui veulent aussi prendre soin d'eux. J'ai synthétisé mes conseils dans une série de 5 billets postés cette semaine.

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